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Adaptée

J'ai passé des années à m'adapter, à sur-analyser ce qui m'entourait, pour parfaitement m'intégrer, pour ne pas paraître anormale, pour ne pas être pointée du doigt. A me cacher quand j'étais seule, quand j'étais moi.


J'ai passé des années à correspondre à tout le monde, à avoir mille personnalités, à répondre à ce qu'on attendait. Jusqu'à que ce soit trop, jusqu'à que je ne sois plus respectée, jusqu'à que je sois épuisée.


Petit à petit je n'ai plus eu aucune énergie pour voir qui que ce soit. Petit à petit j'ai fini par me dire que personne ne ferait jamais le quart de ce que moi je faisais. Petit à petit j'ai quitté tout le monde, et je suis passé dans l'extrême opposé. Le dégoût de l'autre, l'aversion totale du contact, autant physique que émotionnel, la solitude avérée.


Mais dans les deux cas, je ne me suis jamais sentie libre d'être moi. Et c'est absolument normal, tu sais pourquoi ?


Parce que j'étais en mode survie pardi !


1) Je me sur-activais, m'adaptais pour ne pas être rejetée. J'avais intégré que si j'étais pointée du doigt, si j'étais la nouvelle, la différente, l'intelligente, la créative, l'anormale, j'allais être mise de côté, esseulée. Et être seul⸱e, pour notre système nerveux, surtout quand on est jeune, ça veut dire ne pas être nourrie, ne pas être soignée, ça veut dire danger, ça veut dire mourir.

Sauf qu'à me sur-adapter, c'est Moi que je mettais de côté, que je faisais dépérir.


2) Alors je suis passée à l'effondrement, l'isolement, pour ne plus être déçue. Parce que j'avais intégré qu'un moindre contact avec l'autre signifiait donner sans recevoir, injustice, effort, responsabilité. Et j'étais épuisée. Et épuisée, pour notre système nerveux, ça veut dire n'avoir plus d'énergie, plus de ressource, ça veut dire danger, ça veut dire mourir.

Donc oui, c'était ma manière de survivre, de me protéger, mais surtout c'était ma façon de reprendre mon pouvoir, ma vie.


Parce que oui, vivre, c'est bien différent de survivre ! Et pour vivre, la première étape, c'est de reprendre conscience de soi.


Le problème, c'est que quand on laisse faire nos automatismes, systématiquement on sort d'une cage pour s'en refermer dans une autre. Typiquement ici, je me sortais de l'adaptation qui me faisait m'oublier et n'être concentrée que sur les autres, pour me renfermer dans l'effondrement qui me faisait être en guerre contre moi car sans aucune énergie pour faire quoi que ce soit.


Alors comment je m'en suis sortie ?


Simplement. En venant d'abord :


1) Décrypter mes mécanismes, notamment dans les situations qui posaient soucis, dont je me plaignais tout le temps. Détricoter les dangers, les automatismes de pensées, d'émotions, de comportements.


2) Accueillir les sensations mises de côté, les faire circuler, libérer. Pour pouvoir transmuter, apporter des alternatives.


C'est une technique toute simple qui nécessite d'abord d'être guidé⸱e puis qui peut totalement être faite en autonomie après. C'est le premier pas pour enfin sortir de ces automatismes, de ce moi tellement étriqué. Alors si t'en peux plus de ça, de ne pas pouvoir être toi, je t'offre une consultation découverte gratuite juste ici, pour t'initier, t'accueillir et enfin te sentir libre ! 💚


Avec amour, toujours,

Pauline.


 

13.08.2024


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