3 habitudes (insécurités) qui m'ont fait me sur-adapter, puis me sur-isoler (et que je croyais être mes plus grandes qualités)
1) La sur-analyse (overthinker you know)
A chaque nouvel environnement, chaque déménagement, chaque rencontre ou regroupement, j'ai toujours tout analysé. Les mots utilisés, les gestes, les positionnements, les histoires, les vêtements, tout. J'ai toujours fait du lien, vu les symboliques cachées, tout décrypté.
J'ai d'ailleurs très souvent répété être bien meilleure observatrice qu'oratrice.
2) La sur-flexibilité (multicasquette you know)
J'ai toujours été capable d'être dans mille situations différentes, de déménager dans mille endroits différents, côtoyer mille personnes différentes. D'être comme le vent, capable d'aller partout où on me portait. Partout, et nul part à la fois.
J'ai d'ailleurs souvent eu l'impression de pouvoir avoir mille personnalités.
3) La sur-indépendance (loneliness you know)
J'ai toujours été obnubilée par les moments où je pouvais être seule. A les rendre plus importants que le reste. A faire tout mon possible pour me cacher, me couper du monde entier dés que je l'étais.
J'ai d'ailleurs longtemps cru que j'étais une âme solitaire, que les autres me vidaient de toute mon énergie.
Voilà ce que j'ai longtemps cru être. L'analyste multiple et indépendante. Celle qui trouve toujours des solutions, qui comprend tout, celle sur qui on peut toujours compter parce qu'elle aura toujours une clé. Et donc, obviously, je suis devenue psychologue. Parce que oui, ces habitudes font parties de ce que je suis MAIS elles ne font pas TOUT ce que je suis.
En réalité, ces habitudes sont certes devenues mes plus grandes qualités, mais elles n'étaient surtout rien d'autre que mes plus grandes insécurités. Rien d'autres que mes plus grands mécanismes de protection, de survie.
Je sur-analysais pour parfaitement m'intégrer, ne pas être rejetée.
J'étais sur-flexible pour parfaitement répondre, ne pas être incapable, jugée.
J'étais sur-indépendante, me sur-isolais, pour me recharger (parce que j'avais moi même vidé toutes mes batteries en me sur-adaptant) et de nouveau être parfaite une fois face aux autres.
Et hop là, cercle vicieux activé !
Mais alors comment je m'en suis sortie ?
Simplement. En faisant un premier pas de côté, qui peut se résumer en un seul mot : Accueillir. J'ai accueilli ce que ces mécanismes venaient me dire.
1) En observant simplement comment ils apparaissaient, dans quelles situations, par quels comportements.
2) En décryptant ce que ça activait comme danger-écho, quelles pensées, quelles émotions, quels souvenirs.
3) En transmutant en faisant circuler, libérer les sensations et en leur apportant des alternatives.
C'est une technique toute simple qui nécessite d'abord d'être guidé⸱e puis qui peut totalement être faite en autonomie après. C'est le parfait premier pas pour enfin sortir de ces automatismes, de ce moi tellement étriqué ! Alors si t'en peux plus de ça, de ne pas pouvoir être pleinement toi, je t'offre une consultation découverte gratuite juste ici, pour t'initier, te décrypter et découvrir comme tu es bien plus que ça 💚
Avec amour, toujours,
Pauline.
19.08.2024
Comments