Certains l'appellent burn-out,
moi j'appelle ça rencontrer ses limites, détruire sa sécurité,
exploser sa jauge de tolérance.
Et il n'y a rien de plus douloureux.
Mais qu'est-ce qu'on aime, nous, pauvres humains, se violenter, se rendre
malheureux.
J'en ai vécu des expériences traumatisantes, éreintantes, affligeantes,
trop, pour une si jeune existence.
Mais il aura fallu que je me remette dans une nouvelle, pour vraiment comprendre.
Comprendre que c'est non, que ça suffit, que le non-aligné c'est trop violent.
Mais bordel que l'humain aime l'extrême.
Il m'aura fallu 27 ans pour ne plus du tout supporter de subir,
de me bousiller, me bafouer.
Pour faire de ce que je suis
vraiment, ma priorité, ce qui mérite le plus de respect.
Et même si c'est terriblement dur de vivre dans ce monde avec cette (in)capacité,
je ne veux plus.
M'aliéner, me sur-adapter, me sur-massacrer,
je ne peux plus.
09.04.2024
Ahh comme il est aussi beau que challengeant ce chemin de l’extraordinairement Soi. Comme il illustre cette vie, qui ne sera jamais un long fleuve tranquille. Mais dans lequel, en apprenant à amener Conscience et Sérénité, on peut davantage appréhender la durée des intensités, naviguer en gardant notre barque Alignée.
Conscientiser son essence et la sécuriser c’est le seul moyen de pouvoir vraiment rayonner. D’en finir avec l’aliénation, cette sur-adaptation et sur-action vers lesquelles ce monde ne cesse de nous pousser.
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